Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Qu’entend-on par estime de soi ? De nombreuses définitions existent. On pourrait dire simplement que ce concept renvoie à la valeur que nous nous accordons souvent, en comparaison aux autres. En outre, l’estime de soi entretient un lien très étroit avec l’amour que l’on se porte.

Nous distinguons deux types d’estime de soi : l’estime de soi inconditionnelle et l’estime de soi conditionnelle.

L’estime de soi inconditionnelle

La première est généralement acquise pendant l’enfance, suivant les nourritures affectives précoces que l’on reçoit. Elle renvoie à la capacité que l’on a de se percevoir comme un être aimable et digne d’exister. Elle est indépendante des vicissitudes de notre existence, de nos réussites, de nos échecs. Elle est relativement stable dans le temps. C’est elle qui nous permet de nous relever après un échec.

L’estime de soi conditionnelle

L’estime de soi conditionnelle est, quant à elle, directement liée à nos réussites, à nos échecs, à la façon dont on se perçoit lorsqu’on se compare aux autres. Elle est très dépendante de nos actions, des événements qui se produisent dans notre vie et de notre entourage. Elle est donc beaucoup moins stable que l’estime de soi inconditionnelle.

Mais en quoi l’estime de soi est-elle importante ?

A quoi sert l’estime de soi ?

Pour répondre à cette question, examinons deux individus distincts. L’un possède une piètre estime de lui-même, et l’autre une bonne. Imaginons qu’ils soient exposés à la même situation : le démarrage d’un nouvel emploi. Nous partons du principe que tous deux possèdent les mêmes compétences professionnelles.

Le premier, possédant une mauvaise estime de lui-même, va avoir très peur de ne pas parvenir à mener à bien le travail qu’on lui confie. Il aura peut-être tendance à remettre à plus tard les tâches qu’il ne se sent pas capable de réaliser. Par conséquent, il aura tendance à se dévaloriser, à avoir honte de lui. Il confirmera ainsi la mauvaise image qu’il se fait de lui-même. Cet homme risque donc de tomber dans un cercle vicieuxla mauvaise image qu’il se fait de lui-même inhibe ses facultés d’action. Le fait de ne pas avoir de retour positif, quant à ses actions, va en retour renforcer sa mauvaise estime de lui-même. Il se crée ainsi un véritable cercle de l’échec (cf. Fanget : Oser, thérapie de la confiance en soi), pouvant avoir des conséquences fâcheuses sur le plan psychologique, mais aussi au niveau professionnel.

Considérons maintenant la seconde personne, possédant une bonne estime d’elle-même. Contrairement à la première, elle  va croire en sa capacité à mener à bien le travail qu’on lui confie. Elle aura donc tendance à s’atteler sans trop d’a priori aux tâches qu’on lui confie. Suite à cela, elle aura tendance, dans la majorité des cas,  à réussir son travail et en retirera une certaine fierté. Elle confirmera ainsi l’image positive qu’elle se fait d’elle-même. Cela peut même l’aider à l’accroître. Cette personne évitera donc l’écueil du « cercle de l’échec ». Elle aura plutôt tendance à s’inscrire dans une logique de réussite.

A travers cet exemple un peu simpliste mais didactique, nous pouvons nous rendre compte de l’importance de l’estime de soi. Elle joue un rôle important dans nos réussites, mais également dans la façon dont nous surmontons nos échecs. Notons par ailleurs qu’une faible estime de soi chronique rend plus vulnérable aux maladies comme la dépression, l’anxiété sociale, etc.

Si un travail sur votre estime de vous-mêmes vous paraît être pertinent, n’hésitez pas à nous contacter pour davantage de renseignements.

Vous pouvez également vous renseigner sur les principales difficultés psychologiques que nous prenons en charge, ainsi que sur les tcc que nous utilisons.

Le manque d’estime de soi s’accompagne parfois de stress et d’anxiété, de troubles du sommeil, ou de difficultés pour s’affirmer face aux autres.

Il peut être travaillé à l’aide d’une thérapie centrée sur les schémas cognitifs.

Vous trouverez également des informations sur la phobie sociale, et d’autres sur les dépendances.

Dans notre rubrique « psychothérapies », vous trouverez également un article relatif à l’acceptation de son orientation amoureuse, ou de celle d’un de ses proches.

Nous évoquons également dans d’autres articles la thématique des acouphènes, et celle de l’acceptation d’un handicap.